vendredi 7 novembre 2008

La traduction machine, aujourd’hui et demain

À quand la traduction par une machine intelligente?

Le traducteur et programmeur Ryan Ginstrom (GITS Blog) présente un résumé de l’histoire de la traduction machine et des scénarios possibles pour son évolution future.

Je ne partage pas son enthousiasme quant au moment où nous pourrons simuler un cerveau humain à l’aide de puces informatiques (il s’attend à le voir de son vivant), mais les scénarios qu’il entrevoit ont l’avantage de faire réfléchir.

De mon côté, j’aime bien celui de l’évolution graduelle, sauf que j’inverserais les rôles dans son petit paragraphe de mise en situation :
Traducteur : « Mon cher ordi, je ne crois pas que tu aies bien compris le sens de cette phrase : ce n’est pas comme ça que fonctionne un bidulomètre. Et puis je préférerais que tu accordes le verbe avec les deux sujets.

(Pause de deux secondes)

— Voilà, c’est mieux! »

Fini le clavier! Enfin, pas tout de suite...

mercredi 5 novembre 2008

Le Congrès approche!

Le temps est venu de s’inscrire au Congrès 2008 de l'OTTIAQ, qui se tiendra le vendredi 28 novembre. Le thème de cette année, la spécialisation, reste d’actualité dans un marché en pleine explosion, où toutes les entreprises, même celles occupant d’étroites niches, cherchent à ouvrir de nouveaux marchés. Par ailleurs, si vous vous considérez comme généraliste et que ce thème ne vous parle pas, je vous propose un billet du Translation Journal à ce sujet.

Depuis que je me suis joint à l’Ordre, il y a plus de 10 ans, j’ai toujours considéré le Congrès comme le plus important rassemblement de l’année. Il permet d’échanger avec ses pairs, avec les membres du Conseil d’administration (anciennement le Bureau), avec des étudiants, avec des membres venus d’ailleurs au Canada, et j’en passe. Tout le monde y étant sur un pied d’égalité, les discussions se révèlent souvent surprenantes!

Le Congrès a toujours été un excellent endroit où aller pour tâter le pouls de la profession et du marché. Tout ce qui a changé pour les professionnels au cours de la dernière décennie a été discuté au Congrès, que ce soit en atelier, lors d’une plénière ou entre collègues, lors des quelques pauses. L’émergence des grands cabinets étatsuniens, l’impartition des services de traduction, le recours grandissant aux outils informatiques d’aide à la traduction, tous ces sujets ont fait l’objet de vives discussions au Congrès. Si l’avenir de la profession vous inquiète, venez en discuter avec vos pairs!

Par ailleurs, n’oubliez pas que depuis 2007, le Congrès est jumelé à une journée de formation, qui a lieu le lendemain. Si vous songez à acheter un outil d’aide à la traduction, par exemple, l’atelier qui compare trois des principaux outils s’avérera pour vous un moment décisif. Ce seul atelier, en vous évitant d’acheter un outil qui ne conviendrait pas à vos méthodes de travail, peut rentabiliser votre investissement, pécuniaire comme temporel, dans ces deux journées.

Sur une note plus personnelle : c’est par l’entremise du Congrès que je me suis trouvé à m’impliquer dans les comités de l’Ordre; je peux donc confirmer que c’est une excellente porte d’entrée pour quiconque aimerait se porter volontaire mais ne sait pas par quel bout commencer. Si vous êtes dans cette situation, n’hésitez pas à m’aborder au Congrès pour en parler : si je n’ai pas la réponse à vos questions, je trouverai quelqu’un pour vous aider.

Finalement, une dernière note à l’intention de traducteurs de l’extérieur du Québec, voire même du Canada : nous serons heureux de vous accueillir. Je sais que la région de Boston, par exemple, compte de nombreux traducteurs et agences. Venez nous voir, vous n’êtes qu’à quelques heures de route!

Au plaisir de vous y retrouver en grand nombre!